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Fêtes de famille et blessures du passé

Blessures du passé : quand les fêtes de famille réveillent ce qui fait mal


Les blessures du passé ont ce don particulier de refaire surface précisément au moment où l’on aimerait juste

profiter. Les fêtes de fin d’année, comme toutes les fêtes de famille, censées être synonymes de joie et de

retrouvailles, réveillent parfois tout autre chose. Une tension diffuse, une boule dans le ventre, une fatigue

émotionnelle avant même d’avoir passé la porte.

Vous vous demandez peut-être pourquoi ces moments vous touchent autant. Après tout, “ce n’est qu’un repas”, “ce

n’est que quelques heures”. Et pourtant, à l’intérieur, quelque chose s’agite. Ce ressenti n’a rien d’anormal. Il parle

d’une histoire émotionnelle qui mérite d’être entendue, et parfois même d’être retravaillée en profondeur lorsque

certaines situations continuent de déclencher les mêmes réactions encore et encore.


L’attente de moments heureux... et la réalité émotionnelle


noel en famille

Les fêtes sont chargées d’attentes. On s’attend à passer un bon moment, à faire plaisir, à être à la hauteur. Mais cette

pression vient parfois masquer une réalité plus complexe. Celle de relations familiales où tout n’a pas toujours été

simple, fluide ou sécurisant.

Quand l’écart entre ce que l’on attend et ce que l’on ressent est trop grand, l’émotion s’invite sans demander la

permission. Elle ne prévient pas. Elle surgit, souvent au moment où l’on pensait justement “tenir le coup”.







Pourquoi certaines fêtes laissent un goût amer


Ce ne sont pas les fêtes en elles-mêmes qui font mal. Ce sont les souvenirs, les dynamiques relationnelles et les

blessures anciennes qu’elles réveillent. Et ce réveil peut être brutal, même si, extérieurement, tout semble “normal”.


Fêtes de famille difficiles : ce qui se rejoue sans qu’on s’en rende compte


Les fêtes de famille difficiles agissent souvent comme un révélateur. Elles remettent chacun dans un rôle bien

connu, parfois sans que l’on s’en aperçoive. En quelques heures, il arrive que l’on se retrouve à nouveau dans la

peau de l’enfant qui doit se taire, de l’adulte qui fait bonne figure, ou de celui qui encaisse pour que l’ambiance

reste “correcte”.

Ce glissement est rarement conscient. Il s’installe doucement, au fil des regards, des habitudes, des petites phrases

qui semblent anodines mais qui réveillent des automatismes anciens. On pense avoir grandi, évolué, pris du recul...

et pourtant, le cadre familial active parfois des schémas profondément ancrés.

Ce n’est pas un retour en arrière, mais plutôt la preuve que certaines blessures du passé n’ont jamais vraiment eu

l’espace pour s’exprimer pleinement. Les fêtes deviennent alors un miroir un peu brutal de ce qui reste sensible,

même lorsque l’on pensait avoir tourné la page.


Les rôles familiaux figés depuis l’enfance


Dans beaucoup de familles, les rôles se sont construits très tôt. Celui qui apaise, celui qui encaisse, celui qui

dérange, celui qui se fait discret. Même adulte, même avec du recul, il arrive que l’on replonge dans ces schémas

sans l’avoir choisi.

Le corps, lui, reconnaît immédiatement le terrain. Il sait. Il anticipe. Il se prépare, parfois bien avant que vous ne

vous en rendiez compte.


Les non-dits et les phrases qui appuient là où ça fait mal


Une remarque dite “sans penser à mal”, un silence appuyé, un regard qui juge. Dans les relations familiales

conflictuelles, ce sont souvent ces détails qui font le plus de dégâts. Parce qu’ils réveillent des blessures du passé encore sensibles, parfois là où l’on pensait être solide.


Émotions douloureuses en famille : quand le corps parle avant la tête


Les émotions douloureuses en famille ne passent pas toujours par des mots. Elles passent par le corps. Bien

souvent, avant même que vous n’ayez identifié ce qui se joue intérieurement, le corps a déjà réagi.

Une respiration qui se fait plus courte, une tension dans la nuque, une fatigue soudaine ou cette impression étrange

d’être à fleur de peau sans raison apparente. Le mental tente parfois de reprendre le contrôle, de relativiser, de se

dire que “ce n’est pas si grave”. Mais le corps, lui, exprime ce qu’il n’a pas pu dire autrement.

Il garde en mémoire les situations inconfortables, les émotions retenues, les moments où il a fallu s’adapter encore

et encore. Ces réactions ne sont ni exagérées ni incontrôlables : elles sont simplement le langage d’un vécu

émotionnel qui demande à être reconnu. Dans certains cas, lorsque ces réactions sont très intenses ou liées à des

souvenirs précis, un accompagnement thérapeutique plus ciblé, comme l’EMDR, peut aider à désensibiliser ces

déclencheurs émotionnels profondément ancrés.


Stress, tensions et fatigue émotionnelle


stress tension emdr

Respiration courte, épaules crispées, sommeil perturbé, irritabilité soudaine. Ces signaux ne sont pas anodins. Ils

indiquent que quelque chose dépasse vos capacités d’adaptation du moment.

Le mental essaie souvent de relativiser. Le corps, lui, exprime ce qui n’a pas pu être dit autrement, parfois depuis longtemps.


Le réflexe “je prends sur moi”... jusqu’à saturation


Prendre sur soi fonctionne un temps. Mais à force, le corps finit par dire stop. Et ce stop arrive parfois au milieu

d’un repas de famille, sans prévenir. Ce n’est pas un échec. C’est un signal. Un rappel que vous avez, vous aussi, des limites.



Blessures du passé et mémoire émotionnelle : un éclairage sophrologique


La sophrologie s’intéresse particulièrement à la mémoire émotionnelle. Celle qui reste inscrite dans le corps, même

lorsque les événements sont anciens et que l’on pense les avoir dépassés.

Le corps, lui, n’oublie pas ce qu’il a dû encaisser, retenir ou contourner pour s’adapter. Une situation actuelle,

comme une fête de famille, peut alors réveiller des sensations bien connues sans lien apparent avec le présent.

En sophrologie, on ne cherche pas à analyser longuement le passé, mais à observer ce qui se manifeste ici et

maintenant : les tensions, la respiration, les émotions qui surgissent. Ce travail permet peu à peu de redonner de

l’espace au corps, de l’aider à relâcher ce qu’il porte encore, et d’apaiser des réactions qui semblaient jusque-là

incontrôlables.

Lorsque certaines blessures du passé restent très actives malgré ce travail d’écoute corporelle, l’EMDR peut venir

compléter la sophrologie. Cette approche permet de retraiter des souvenirs émotionnels encore chargés, afin qu’ils

cessent de déclencher aujourd’hui les mêmes réactions automatiques.


Pourquoi certaines réactions semblent disproportionnées


Une émotion intense ne concerne pas uniquement l’instant présent. Elle résonne avec une accumulation

d’expériences passées. C’est pour cela que certaines réactions surprennent, voire inquiètent.

Non, vous ne réagissez pas “pour rien”.


Ce que le corps essaie réellement de vous dire


Le corps cherche avant tout à vous protéger. Il vous invite à ralentir, à écouter, à prendre en compte ce qui a été trop longtemps mis de côté.


Et si les fêtes devenaient le point de départ d’un accompagnement


Beaucoup de personnes ressentent le besoin de consulter après les fêtes de fin d’année par exemple. Non pas parce que tout va mal, mais parce que quelque chose est devenu plus clair. Les fêtes agissent souvent comme un

révélateur : elles mettent en lumière des blessures du passé, parfois anciennes, qui continuent d’influencer le

présent.

Selon les besoins, un accompagnement en sophrologie, en EMDR, ou une combinaison des deux peut alors être

envisagé pour avancer de manière plus apaisée.


Parler des relations familiales conflictuelles en thérapie


L’accompagnement thérapeutique offre un espace neutre et sécurisant pour déposer ce qui a été vécu. Sans

jugement, sans obligation de “faire mieux”. Dans le cadre de relations familiales conflictuelles, l’EMDR peut

notamment aider à travailler sur des souvenirs ou des situations qui continuent de provoquer des réactions

émotionnelles intenses, même lorsque l’on a l’impression d’avoir “tout compris” mentalement.


Transformer une période difficile en soutien pour soi


Parler des blessures du passé, c’est commencer à les apaiser. C’est aussi se donner la possibilité de vivre les

prochaines rencontres familiales autrement, avec plus de stabilité intérieure et moins d’usure émotionnelle.


Les blessures du passé peuvent s’apaiser, pas se nier


Les blessures du passé ne disparaissent pas parce qu’on les ignore. En revanche, elles peuvent s’adoucir lorsqu’on leur accorde de l’attention et du soutien. Les fêtes de famille, aussi inconfortables soient-elles parfois, peuvent devenir un point de départ.

Celui d’un accompagnement plus respectueux de ce que vous ressentez, et de ce dont vous avez réellement besoin.

Selon votre histoire et votre sensibilité, différents outils thérapeutiques peuvent vous accompagner sur ce chemin, qu’il s’agisse de sophrologie pour renforcer l’équilibre global, ou de l’EMDR pour travailler plus directement sur des souvenirs encore chargés émotionnellement. L’essentiel reste de ne pas rester seul face à ce qui fait mal.


Joyeuses fêtes à tous 🤍

joyeux noel

 
 
 

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