EMDR : RELATIONS AMOUREUSES

EMDR relations amoureuses : quand le passé s’invite dans votre cœur

Depuis trop longtemps, vous vous demandez pourquoi vos histoires d’amour semblent se ressembler,

pourquoi certaines situations reviennent malgré vous, ou pourquoi une simple relation peut réveiller des

émotions bien plus anciennes que le partenaire qui se trouve en face de vous.

Si ces questions vous trottent dans la tête, et parfois vous réveillent la nuit, l’idée de recourir à EMDR

relations amoureuses pourrait bien être une piste sérieuse et libératrice. Aujourd’hui, je vous invite à

explorer avec moi comment cette approche thérapeutique peut vous aider à dénouer des blocages

amoureux, sortir de la dépendance affective ou mettre fin à la répétition des schémas amoureux. Le tout,

avec douceur, humanité... et un soupçon d’humour.

Bonne lecture. Et qui sait, peut-être un premier pas vers un amour un peu plus... serein.

EMDR relations amoureuses : quand nos histoires d’hier s’invitent dans celles d’aujourd’hui

Dans ces premières lignes, je vous explique pourquoi il n’est pas rare de s’emmêler dans des relations

amoureuses qui ressemblent à de vieilles ritournelles. Bien souvent, ce n’est pas une histoire de

«malchance en amour» : c’est plutôt notre passé. Parfois blessé, parfois enfoui, parfois mal digéré. Un

passé qui revient s’inviter dans nos choix, nos réactions, nos élans affectifs.

Imaginez : vous rencontrez quelqu’un. Tout commence bien. Et puis... soudain, un doute, une peur, une

fuite. Avant même de vous en rendre compte, vous êtes dans le même scénario qu’il y a 10 ans. Ça vous

parle ? Pour beaucoup, c’est la manifestation d’un schéma amoureux inconscient. Un vieux réflexe

émotionnel.

Quand la répétition des schémas amoureux fait du zèle

Peut-être vous arrive-t-il de toujours choisir le même type de partenaire ; celui qui semble inaccessible,

distant, ou incapable de s’engager. Ou alors, dès que la relation commence à devenir stable, vous

ressentez un besoin de fuir.

Ces comportements ne sont pas le fruit du hasard, mais souvent le reflet d’attachements anciens. Des

blessures, des peurs, des croyances sur vous-même ou sur l’amour. Ce sont les fameuses “fidélités

inconscientes”.

Trois exemples concrets que je rencontre au cabinet

• Vous tombez systématiquement amoureux d’une personne « inaccessible ». L’autre est souvent

  instable, distant, ou déjà un peu trop libre pour vous offrir ce que vous recherchez.

• Vous prenez la fuite dès qu’il y a la moindre promesse de stabilité ; peur de l’engagement, peur

  de souffrir, peur de revivre un ancien amoureux schéma.

• Vous confondez intensité émotionnelle & sécurité affective ; vous interprétez la passion, le chaos,

  le drame, comme des signes d’amour véritable.

  
  

Quand ces schémas se répètent, on a l’impression de tourner en rond. Pourtant, ce qui revient, c’est

souvent un cœur blessé, un attachement mal guéri, un traumatisme intime que le passé refuse de lâcher.

Blocages amoureux : ce qui grippe la mécanique intime sans prévenir

Parfois, ce n’est pas une répétition visible de schémas, mais un blocage intérieur. Un sentiment

d’impuissance, une peur diffuse, une incapacité à faire confiance, ou simplement l’impression qu’on ne

mérite pas l’amour. Ces blocages, invisibles à l’œil, peuvent saboter votre vie affective sans que vous le

compreniez vraiment.

Quand le cerveau (et le cœur) garde des souvenirs douloureux non digérés, il refuse souvent de laisser

s’installer la tendresse, la sérénité, la confiance.

D’où viennent ces blocages amoureux ?

Souvent, d’expériences passées : une rupture traumatique, un rejet, un abandon, une enfance instable, des

comportements blessants. Ces événements laissent des traces dans le cerveau ; des mémoires

émotionnelles non traitées qui finissent par influencer vos choix amoureux d’aujourd’hui.

Dans le jargon thérapeutique, on parle parfois de « trauma relationnel » ou de « mémoire traumatique non

résolue ». Si ces émotions restent figées, elles se manifestent sous forme de peurs, de réactions

disproportionnées ou d’évitements. C’est précisément ce que l’on observe lorsque l’on travaille à libérer

les émotions bloquées avec l’EMDR.

Signaux fréquents que quelque chose se rejoue

• Vous idéalisez trop vite une personne, en projetant sur elle l’amour ou la sécurité que vous n’avez

  jamais ressentis.

• Vous évitez tout conflit, même mineur, car vous avez peur que cela réveille une douleur ancienne.

• Vous mettez l’autre sur un piédestal... puis vous tombez durement quand la réalité apparaît.

Ces blocages finissent par peser : peur de l’engagement, dépendance affective, insatisfaction chronique,

sentiment d’être “mal aimé(e)”, incompris(e).

Dépendance affective : quand aimer devient un sport d’endurance

Si vous vous reconnaissez dans l’un des scénarios précédents, il y a fort à parier que la dépendance

affective soit à l’œuvre. Vous savez, ce sentiment qu’aimer, c’est exister. Ou pire, qu’exister, c’est aimer

(ou être aimé(e)).

La dépendance affective, ce n’est pas seulement «aimer fort» : c’est ce besoin quasi vital d’être rassuré(e) minute après minute.

Comment la dépendance affective influence nos relations amoureuses ?

Quand on a peur de l’abandon, quand une rupture ou un rejet antérieur a laissé une marque, on peut

développer une sorte de «radar émotionnel» : un besoin constant d’être vu, validé, rassuré. Sans ça, c’est

l’anxiété, la jalousie, la culpabilité, le sacrifice ou la soumission affective.

Au fil du temps, ça use, ça fatigue. Vous terminez des relations en vous oubliant, en sacrifiant vos besoins,

en vous adaptant aux blessures de l’autre.

Un exemple qui parle à tout le monde

Je vous invite à imaginer cette personne qui, dès qu’elle ne reçoit pas un message en un certain temps, se

met à douter, s’angoisse, s’autoflagelle mentalement : « Il/elle ne m’aime plus », « J’ai encore fait une

erreur », « Je ne mérite pas l’amour ». Et, quand l’autre revient avec un peu d’attention, vous respirez...

pour mieux replonger dans la peur le lendemain. Un cycle épuisant.

Comment l’EMDR libère les blocages amoureux et apaise la dépendance affective

Maintenant, venons au cœur du sujet : comment EMDR relations amoureuses peut véritablement aider à

sortir de ces répétitions, de ces blocages, de cette dépendance.

À la base, l’EMDR — Eye Movement Desensitization and Reprocessing — est une approche initialement

développée pour traiter le stress post-traumatique (TSPT), les souvenirs douloureux, les traumatismes.

Mais, au fil des années, les thérapeutes ont vu qu’elle était également efficace pour soigner ce qu’on

pourrait appeler des “traumatismes relationnels” ; blessures d’attachement, peurs d’abandon, dépendance

affective.

En séance, l’EMDR permet de revisiter des souvenirs ou des situations douloureuses. Avec les

mouvements bilatéraux (yeux, tapotements, sons...), pour «retraiter» les émotions, diminuer leur

intensité, et reformuler les croyances négatives. Ainsi, les impressions de danger ou de rejet s’apaisent, les

automatismes émotionnels se détendent, la charge traumatique se désactive.

Lorsque les anciennes blessures sont traitées, elles cessent d’influencer votre manière de vous percevoir

ou d’aimer. Vous pouvez alors retrouver un équilibre intérieur, une forme de solidité personnelle, presque

toujours accompagnée d’un regain naturel de confiance en soi grâce à l’EMDR.

Pourquoi l’EMDR fonctionne si bien dans les relations amoureuses

• Parce que l’EMDR agit souvent plus vite que des thérapies verbales classiques : des séances

  suffisent pour soulager des émotions anciennes, sans devoir retravailler des années durant.

• Parce qu’elle ne demande pas de raconter en détail tout le traumatisme. Cela peut être très

  éprouvant, Il s’agit plutôt d’activer des souvenirs, des sensations, des croyances, tout en restant

  «en sécurité» avec la thérapeute.

• Parce qu’elle permet de transformer des mémoires figées, souvent à l’origine de schémas

  amoureux répétitifs, en souvenirs «traitables», sans que leur charge émotionnelle continue de

  diriger votre vie.

Quand on a soigné les blessures d’attachement, les schémas amoureux peuvent enfin être réécrits, et non

plus rejoués en boucle.

Quand consulter un thérapeute pour avancer vraiment dans ses relations amoureuses ?

Je souhaite vous dire ceci : vous n’avez pas besoin d’être au fond du gouffre pour consulter. Parfois, une

relation compliquée, une rupture douloureuse, un schéma qui s’obstine, suffisent à justifier un

accompagnement.

Quand vos relations se répètent, que vous vivez la dépendance affective, ou que vous sentez un blocage

amoureux persistant, alors c’est le bon moment de venir en parler.

Les situations où un accompagnement est vraiment utile

• Vous répétez les mêmes dynamiques relationnelles. Mêmes blessures, mêmes peurs, mêmes

  désillusions.

• Vous vivez une dépendance affective qui vous épuise, vous noie, vous fait douter de vous.

• Vous attirez des partenaires indisponibles, instables, ou émotionnellement absents.

• Vous sentez que votre passé prend trop de place dans votre présent, et que cela empêche l’amour

  d’être simple, serein, nourrissant.

  
  

Dans ces cas, l’EMDR, combinée à un accompagnement bienveillant, peut offrir un vrai tournant.

Avancer vers des relations plus libres et plus conscientes

Vous l’avez vu : l’EMDR relations amoureuses n’est pas une baguette magique qui efface vos histoires,

mais une clé. Une clé pour déverrouiller les blessures, apaiser les peurs, redonner au cœur la capacité

d’aimer sans se brûler.

• En prenant conscience des schémas amoureux répétitifs,

• En dénouant les blocages amoureux,

• En travaillant la dépendance affective,

  
  

Vous pouvez peu à peu reconstruire votre vie affective sur un terrain plus stable, plus sain. Un terrain de

respect, de confiance, d’amour vrai.

Si vous vous reconnaissez dans tout ou partie de ce chemin, et que l’idée de (re)donner une chance à

l’amour éveillé, libre, mature vous parle, alors n’hésitez pas à me contacter. Ensemble, nous pourrons

parcourir cette route, à votre rythme, avec bienveillance et humour.

Parce que souvent, la guérison commence par un mot : « oui ». Et une décision : «je mérite mieux».